Metz annexée en 1943

Publié le par liberation-de-metz-1944

http://farm6.static.flickr.com/5101/5593400896_9213bbe83c_m.jpgPoursuivant la politique de germanisation, plus de 10 000 patriotes français, ou résistants à l'annexion, sont expulsés de leurs foyers et transportés par la Gestapo en Silésie, en Pologne, ou dans les Sudètes, entre le 12 et le 28 janvier 1943. Ces familles d’agriculteurs, de travailleurs ruraux ou de mineurs sont ainsi contraintes d’enrichir le Reich, sans espoir de retour.


http://farm6.static.flickr.com/5304/5593372788_ce8f5e2544_m.jpgPourtant, les Mosellans continuent à se rebeller et le train qui conduit les recrues du RAD, de Sarrebourg à Sarreguemines, est mis à sac, le 18 février 1943. Le 12 mai, l’arrestation des passeurs du réseau de Rehtal allonge la liste des condamnations. Preuve de la révolte contre l’occupant Nazi, 1 250 incorporables mosellans, ayant déjà servi dans l'armée française, se rebellent à Sarreguemines le 25 juin 1943. Le 20 septembre, le chef du réseau Mario, Jean Burger, est arrêté.

 

http://farm6.static.flickr.com/5182/5592807339_3265083679_m.jpgPour faire face à l’insoumission, ou aux désertions des Mosellans, une ordonnance consacre la responsabilité collective du "clan" en cas de défaillance d'un appelé, le 1er octobre 1943. L’insoumis expose donc maintenant sa famille à des représailles implacables. La répression se faisant plus brutale encore, le fort de Queuleu devient un camp d'internement en octobre et le camp de Woippy ouvre en novembre 1943. Le 15 décembre de la même année, les membres du groupe Derhan sont à leur tour arrêtés.

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